Les lieux où il fait bon s'asseoir

Halloween. Une fête populaire qu'elle n'avait jamais comprise, mais bon... 21heures précises, Mélina entre dans la salle. Les satyres sont tous là, d'ores et déjà prêt à recevoir les élèves. La jeune femme remarque qu'ils ont l'air stressés à l'idée de la voir tout inspecter très rapidement avant que les élèves n'arrivent. Déjà qu'ils ont du travailler sous le regard aiguisé de son ombre... Néanmoins, elle ne semble pas mécontente. D'un pas rapide, elle longe le buffet, contre le mur du fond de la salle, en face d'un bar qui est à l'opposé. L'un sur le mur de droite (le buffet) l'autre au niveau du mur de gauche, lorsque l'on entre. Au milieu de la salle, on voit la grande piste de danse, entourée de six tables circulaires, pas très rapprochée les unes des autres, chacune parée d'une belle nappe de couleur différente. Une rouge sang, une vert absinthe, une bleu nuit, une noir d'encre, un violet améthyste et la dernière gris anthracite. Une citrouille creusée, avec une bougie allumée en son sein, trône sur chaque table, plus deux à chaque extrémité du bar, et enfin, une demi-dizaine un peu partout sur le buffet.

Derrière le bar, on peut voir une petite entrée, par laquelle les satyres vont et viennent. Un passage menant aux cuisines, pour ravitailler au besoin, ou pour quand les élèves demanderont des plats chauds. Tout est bien disposé, avec élégance et pourtant sans faire ringard ou vieux jeu. Une ambiance bon enfant règne, avec tous ces bonbons sur le buffet, et cette odeur de sucre qui plane dans l'air.
Mélina passe entre chaque table, et finalement, fait son choix, pour s'installer au bar.

[bar]

La jeune professeure est assise, alors que la musique qui retentit est un rock doux, destiné à apprivoiser les élèves et à les faire venir, sans qu'ils ne prennent peur en entendant une valse - elle détestait la valse. En fait, danser, c'était pas trop son truc. De la même manière, une fois au bar, on pouvait voir que le satyre qui servait n'était pas seul car, planqué en dessous, un deuxième faisait le DJ. Ouais... Bof. Il aurait pu trouver mieux, même s'il allait jouer avec le son et les lumières toute la soirée...
Mais vous ne savez point le déguisement opté par la fille d'Hadès pour cette soirée ! Quelle faute ! Elégance, classe, c'était des caractéristiques auxquelles elle avait attaché de l'importance. Pour le côté épouvante, pas besoin de chercher bien loin, elle faisait suffisamment peur à tout le monde sans avoir besoin d'un costume pour cela ! Ceci dit, quel costume pas trop classique, en rapport avec la mythologie, pourrait convenir...?

Eh bien, c'était classique, mais concernant la mythologie, on ne s'attendrait pas à ça. Les yeux soulignés de noir, ombragés à outrance, les cheveux lissés - rares - les lèvres rougies, les ongles noirs, une longue robe noire, laissant voir ses épaules, découvrant partiellement sa gorge et laissant deviner la naissance de ses seins... C'était un vampire. Mais pas de dents factices, ou autres. Chez les grecs, les seuls 'vampires' que l'on trouve, sont les ombres des enfers, suçant le sang des vivants osant pénétrer dans l'antre infernale. Ainsi donc, la jeune femme avait mixé ses connaissances, gardant le côté élégant du vampire actuel, et le côté mythologique également.
Sa robe noire descendait le long de ses jambes, jusqu'à ses chevilles, et se fendait sur le côté gauche, à partir de la mi-cuisse. Ses manches tombaient de ses épaules, à hauteur des bras, et des chaussures, ballerines, avec lacets qui remontaient en croisés le long de son mollet.

La jeune femme commanda tranquillement un verre d'absinthe, et attendit l'arrivée de ses élèves, son légendaire collier et pendentif style gothique - juste style, hein - autour du cou.

[bar]

En réalité Lucas n'avait pas songé à se déguiser. CE n'est qu'une petite heure avant d'aller à la fête qu'il pris conscience qu'il devait se vêtir d'un quelconque costume.
*La poisse...*
Il n'avait pas spécialement envie de se déguiser et envisagea même la possibilité de venir tel quel en disant qu'il faisait déjà peur comme ça. Mais il renonça à cette idée. Malgré qu'il n'aimait pas être dans le moule il préférait ne pas être le seul bougre sans déguisement. Quoique...
Il révisa dans sa tête toutes les déguisements possible. D'abord il songea à Hades puis se dit que si il sortait avec Mél cela allait vraiment faire bizarre. Genre elle qui sort avec son père oO. C'était pourtant un déguisement simple...
*Misère...*
Lucas soupira devant sa garde robe. La dernière fête d'halloween à laquelle il avait participer remontait à quelques années. Et son costume de l'époque était trop court.
*Sorcier machiavélique, non merci. Cerbère, trop fastidieux et puis les puces... Une quelconque personne ayant abouti au tartare? Bof, limite. Un titan? manquerait plus que je vienne en chronos et qu'on m'arrête...*

Lucas jeta un regard circulaire dans la pièce. pfff.

*Bien, je vais pas y passer des heures.*
IL farfouilla un peu. Autant dans sa mémoire pour trouver une idée que dans ses vêtements pour trouver un déguisement.
Il trouvit d'abord une idée : Deimos

Il entreprit de grande recherche de vêtements. Il ne trouvit (ou trouva?) pas grand chose.
Il ne s'enlaidit pas derrière du maquillage ou des masque, il ne prit rien d'encombrant pour passer une bonne soirée, mais il faisait quand même peur. Légèrement plus que d'habitude. Il avait pris sa chaîne avec lui (enfin c'était poru son déguisement mais ca pourrait toujours servir).

*Je ne ressemble pas à Déimos...J'aurai qu'à dire que je me suis déguiser en Lucas*

Il alla donc à la fête et avec 55 secondes de retard franchis la porte. Il reconnu directement Mélina. Très belle comme à son habitude. Dans le style vamp c'en être vulgaire. IL y avait quelques personnes qui trainainent par ci par là. Il s'installa au bar juste à côté d'elle.

- mmm très beau déguisement.
Il ne lorgna pas son décolté et ne s'y attarda presque pas. C'était pas un ado dicté par ses hormones. Il fixait le visage de sa chéri.
- Je prendrai
Il réfléchis un instant et son choix se porta sur une vodka. IL n'aime pas les trucs qu'il ne connait pas et donc ne choisit pas le truc spécial halloween peut être lorsqu'il aura bu quelques verres.

Lucas supportait très bien l'alcool et avait l'habitude de boire sans être un alcolo (ehoh il est pas con non plus xD). Il se demandait jusqu'ou pouvait tenir Mélina. IL avait l'impression qu'elle était résistante peut être ses origines russes?

Il saisit son verre de vodka (suis pas sure ortho) mais ne bu pas tout de suite.
- T'as pas peur qu'on nous voit ensemble?
c'était une question simple, anodine. Lucas parlait souvent de chose qui aurait angoissé plus d'un d'une façon décalé, détaché.

[trouva, c'est mieux quand même]

[bar]

Difficile de tenir en place. Pas pour Mélina, mais pour son ombre. Elle était habituée à la laisser se déplacer à droite à gauche, à aller espionner, se dégourdir les jambes... Et là, elle avait du mal. Mais la professeure était bien décidée à ne pas stresser les élèves ; c'était leur fête, sa présence les mettrait déjà assez mal à l'aise sans en rajouter une couche, hein. Elle l'utiliserait pour leur faire peur, si besoin est, où si ça dégénérait vraiment. Elle ne l'avait pas encore eu dans ses cours, mais elle avait vu dans le registre qu'il y avait un enfant de Phobos sur l'île. Et elle préférait se méfier de celui là, surtout en fête d'Halloween. Elle ignorait son pouvoir, mais il y avait tout à parier qu'il n'était pas triste.

Les élèves arrivaient, tout doucement. Au compte goutte. Restait à savoir s'il y en aurait qui viendraient en couple, ou avec des tenues un peu originales... Il fallait dire qu'Halloween version mythologique, ce n'était pas du gâteau. Bah, ce serait plus simple si une fête voyait le jour à Noël. Tenue de soirée, personne n'aurait rien à dire. Enfin bon, on n'y était pas, il faudrait déjà que des personnes viennent à cette fête, avant toute chose...
La jeune femme porte son verre à ses lèvres, buvant avec précaution. A ne pas boire d'un coup, elle ne tenait pas à finir la soirée à quatre pattes. Si Mélina tenait bien l'alcool? Ha ! Question aussi futile qu'inutile ! Comment une russe peut-elle ne pas tenir l'alcool? Elle buvait la vodka comme du petit lait, alors vous pensez bien... Entre les slaves qui boivent la vodka pour se réchauffer et les français qui buvaient du vin à presque tous les repas (clichéééééé) vous pouvez être sûrs que vous serez en train de repeindre les murs des toilettes avant que la fille d'Hadès ne soit pompette !

Bref. Arrivée du cavalier secret de l'apocalypse - ou pas. Nous parlons bien sûr de Lucas. Allez savoir, maintenant, en quoi il était déguisé. Elle n'aurait pas deviné.

"Merci, fit-elle simplement lorsqu'il parla de son déguisement."

Wé, bah tu parles d'un déguisement... A la commande, le satyre demanda son nom, avant de vérifier son âge dans le registre. Dix huit ans. Parfait. Il servit un verre et le lui mit sur le comptoir. La jeune femme attend qu'il ait fini pour lever un sourcil à sa question.

T'as pas peur qu'on nous voit ensemble?

Un petit rire s'échappe des lèvres de la jeune femme. Alors ça, Lucas et la discrétion... Heureusement que le satyre ne faisait pas attention, hein...

"Franchement... S'il y a une chose dans cette salle qui fait vraiment peur à tout le monde, c'est bien moi. Personne ne viendra nous embêter, et je doute qu'ils puissent imaginer la réalité."

Elle but une nouvelle gorgée de son verre, tournée face à Lucas, le coude contre le comptoir. Non, elle n'en avait pas peur. Il fallait dire qu'elle n'avait pas peur de grand chose : pas peur de la mort, pas peur de voir mourir un de ses proches, pas peur... En fait, elle avait peur de ce que la plupart des humains chérissent : la peur de l'attachement, tout ça. Enfin bon, là n'est pas le sujet.

"Et puis, j'aime prendre des risques. Ne me dis pas que tu as peur, quand même, Lucas?"

Mélina n'avait pas peur. OUais c'était normal en fait. La question était un peu inutile. Enfin pas si inutile que cela puisque Mélina lui avait retourné la question. Et offrait une bonne occasion à notre rebelle de montrer qu'il n'en avait strictement rien à foutre des autres. Il eut un léger sourire. Il se réjouit d'avoir emporté avec lui sa chaîne chérie. Lucas bien qu'il savait qu'il avait un prof en face de lui et que son action était un peu risqué expédia sa chaîne pour culbuté un truc sans importance qui ne cassa même pas sous le choc mais qui fit un bruit certain, tous furent attiré par ce fameux bruit et Lucas en profita pour embrassé Mélina comme il se doit. Personne n'avait rien vu et encore bien même un abruti n'aurait pas eu l'amabilité de jeter un oeil sur l'objet tombé, il lui aurait été difficile de voir avec exactitude qu'un élève embrassait un prof : il faisait assez sombre.

- Alors là j'ai pas peur du tout.

Il supposa que Mélina n'allait pas lui demandé un truc du genre : pourquoi t'as fait un truc pour attirer l'attention des autres. Car la réponse était évidente : il n'était pas suicidaire. Et non, il avait un peu de jugeote dans son cerveau !

Lucas jeta un regard autour de lui. Il n'y avait pas encore grand monde mais la plupart des personnes attendrait sans doute qu'il soit plutard dans la soirée, il était rare d'arrivé tout au début. D'ailleurs si Lucas était venu si tôt c'est juste car il savait que Mélina serait en avance vu qu'elle devrait inspecter la pièce. Et encore il était venu encore un peu en retard.

- Tu ne sais pas si il y a un truc spécial de prévu?

Lucas n'aimait pas plus que ça d'avoir un évènement innatendu se dérouler. Par exemple, qu'un concour du meilleur déguisement débute comme ça sans qu'il ait eu le temps de se préparer psychologiquement en menacer quiconque lui demandant de participer et donc il serait obligé d'y participer et franchement devoir défiler ne l'interessait guère : il était pas encore top modele !
Un autre évènement serait par exemple l'arrivé soudaine d'un père fouettar venant frapper la moitié des étudiants, bon ca c'était pour la saint Nicolas mais y avait surement un truc semblable lors de cette fête d'halloween.
Ou encore que des épreuves soient annoncés.

Pour chacune de ces choses il avait besoin d'un temps d'assimilation au sinon son impusivité risquerait de faire du dégât : il ne tenait pas à envoyer quelqu'un contre un mur.

[en fait, on doit ouvrir un new sujet (genre avec Keith et Cali) ou alors tout le monde doit faire sur ce sujet? ]

[soit ce sujet, soit celui où sont alex et orwy. C'est précisé dans les post-it ><]
[bar]

Regretter d'avoir posé cette question? Pourquoi? Elle avait pu voir l'ingéniosité de son élève et amant, pour l'occasion. Son regard n'avait pas suivi le mouvement de la chaine, mais son ombre si, ce qui avait pu lui laisser voir venir Lucas à elle sans surprise, sans rater le regard des élèves, éberlués, sur le vase cassé. Dans le même temps, ses yeux se fermaient, sa main se posait sur celle du jeune homme, pour le retenir le temps du baiser. Puis, aussi rapidement que l'échange fut bref, ils étaient à nouveau chacun dans leur position initiale. A la différence que Mélina avait maintenant un petit sourire satisfait aux lèvres. Il n'avait pas peur, hein?

"Dans ce cas, il n'y a rien à craindre, hm?"

Non, elle ne poserait pas de questions stupides du genre "Non mais pourquoi tu as fait ça?!" outré d'une voix criarde d'adolescente pré-pubère. Non mais pis quoi encore? Vous la voyez faire ça, vous? bah pas moi, très franchement...
Le verre d'absinthe se porta à nouveau à ses lèvres et fut cette fois vidé d'un trait. Aaah, ça faisait du bien. Et puis, les élèves tardant à arriver, elle ne semblerait pas trop 'alcoolique' à leurs yeux - pour le moment. Après tout, c'est bien connu, tous les russes sont des alcooliques.
Nouvelle question. La jeune femme eut un sourire.

"Je ne sais pas. Les satyres m'ont fait part de leur projet - ils ont prévu d'installer des jeux un peu partout - mais je ne sais si ça va plaire à des adolescents..."

Elle poussa un soupir, croisant les jambes sous sa robe, dévoilant ainsi la fente du côté gauche.

"Mais rien de bien méchant. Ce sont des satyres... Je ne serais pas étonné qu'ils décident de couronner le plus beau couple de la soirée, ou le plus original... Ils sont capables de tout."

Son ombre se glissait sous les tables, arrivant jusqu'au buffet, engloba un plateau d'on ne sait trop quoi, et revint à Mélina, passant sur le bar en déposant des friandises. Car oui, elle était aussi très gourmande et elle crevait la dalle.

"Quoiqu'il en soit... Cette fête est prévue pour que tout le monde s'amuse." Elle y comprit, c'était ça qui était étrange. "Donc je ne pense pas que des débordements soient à prévoir. Si c'est le cas, les responsables auront de mes nouvelles... Toi y compris."

Ouh, la vilaine... En même temps, ce cher petit Lucas n'avait pas à espérer des faveurs d'un point de vue disciplinaire - fallait pas pousser non plus. Elle n'oubliait pas ses devoirs, et s'il foutait la merde, il se ferait punir au même titre qu'un autre.

[Entrée]

Tristan pénétra lentement dans la pièce, et se fut comme si un courant d'air glacé s'y engouffrait avec lui. Le garçon vit avec satisfaction que certaines personnes frissonnaient et levaient vers lui des regards inquiets... qui se muèrent en regards d'admirations.

En effet, il avait choisis pour cette soirée un déguisement qui lui allait à merveille : un costume noir, élégant, des lentilles qui coloraient ses yeux d'argent, et surtout... des canines aiguisées. Tristan était aujourd'hui un vampire, l'alliance parfaite de la peur et de la beauté. L'effet était si saisissant que, l'espace d'un instant, on se demandait si les vampires étaient vraiment une légende.

Heureux de son petit succès, le demi-dieux esquissa un sourire qui dévoila un peu plus ses crocs. Les conversations avaient repris, et il promena son regard dans la salle dans l'espoir d'apercevoir Calista. Elle n'était pas là, évidemment. En digne fille d'Aphrodite, elle devait préparer son entrée. C'était très étonnant que la jeune fille ait accepté d'être sa cavalière, que cherchait-elle à faire de lui ? Il lui avait demandé de l'accompagner à la soirée poussé par le doux souvenir d'Aphrodite, et avait été extrêmement surpris de la voir répondre à ses avances. Décidément, l'être humain était d'une complexité tout à fait passionnante.
La fête promettait d'être très intéressante...

[table noir d'encre]

Tristan se dirigea alors vers la seule table encore libre et s'y assit. L'onde de peur qu'il dégagea ensuite empêcha tout autre personne de s'assoir. Il attendait Calista et ne permettrait à personne d'autre de venir les déranger. Cela dit, il doutait fortement que la jeune fille soit d'accord avec cet isolement, elle voudrait certainement se montrer devant tout le monde. Ils étaient si différents... Alors pourquoi cet étrange sentiment quand il pensait à elle ? N'était-ce pas juste parce qu'elle ressemblait à son illustre mère ?
Tristan piocha distraitement dans la corbeille à bonbon et en retira un truc vert fluo qu'il mordit sans envie. Calista était vraiment en retard maintenant. Il regretta de ne pas avoir emmené son araignée, il aurait pu s'amuser.
Il ne lui restait plus qu'à attendre. Heureusement, il n'était pas très pressé : ça aurait été mieux avec un verre à la main, mais aucun satyre n'osait s'approcher de lui.

Calista, dès l'annonce de la soirée avait débuté des recherches de déguisements. En tant que digne fille d'Aphrodite, elle se devait d'être la plus belle, avec un déguisement ravissant. Quand Tristan lui avait demandé de l'accompagner Calista avait du accepter presque contre son gré. Elle le faisait pratiquement sous la menace malgré qu'il n'ait montré aucun signe de méchanceté, elle le ressentait. Elle s'était donc laissée guider par sa peur et avait donné son accord pour passer la soirée avec lui.
Mais aussi tôt dans son bungalow elle s'était jurée qu'en cette funèbre soirée elle draguerait plus de mec qu'il ne lui en faut. Elle s'amuserait et Tristan ne serait qu'accessoire pour ne pas être seule les premières minutes ( lol).
Donc, pour son déguisement, elle s'était lancée dans de grandes recherches et une semaine à l'avance avait commencé à préparer sa toilette. Il était neuf heure passée et elle venait à peine de finir d'enfiler son déguisement. S'en suivit ensuite une longue séance de maquillage et un "vérifiage" devant un très grand miroir.
*PArfait !*
Il était déjà 9h30 et le temps d'arriver sur le lieu de la fête il serait facilement 9h45
*Je suis cruelle...* songea Calista le sourire aux lèvres. Elle ne se souvient pas d'une seule fête où elle aurait été à l'avance.

[Entrée]
Elle avait tout mis en oeuvre pour que son entrée soit parfaite. Tout abord elle avait pris le soin d'attendre qu'une musique adéquate débute pour passer la porte. Ensuite, après quelques mètres dans la salle, elle s'arrêta. Balayant du regard la grande pièce. Elle aperçut son cavalier au loin. En le voyant elle eut comme un frisson. Il était élégamment déguisé en vampire. Et le froid qu'il dégageait presque habituellement ne faisait que renforcer la "puissance" de son déguisement.
Calista se dirigea vers sa table avec des pas félin et elle était presque certaine que la plupart des personnes présentes la suivait du regard s'installé auprès de son cavalier.

[Table noir d'encre]

Ah oui, son déguisement. Elle avait évidemment fait un rapport avec la mythologie. Elle était déguisée en harpie ! Retenez les cris d'horreur, elle avait évidemment pris la première "version" de ces harpies. C'est à dire quand elle était belle et envoûtante. Elle avait une robe noire avec de fines bretelles. Un décolleté à la limite de la provocation, la robe se termina en "lambeau" au dessus du genou. La robe n'était pas simplette et avait des éclats brillants et était très belle. Mais ce n'était pas là la partie la plus impressionnante de son déguisement, non c'était les deux grandes ailes noires comme ses yeux qu'elle avait dans le dos. Elle était impressionnante et très réussie. Calista les avait 'testées" pour être sure qu'elles ne la gêneraient pas lors de quelques pas de danse et ses tests avaient été couronné de succès. Ses cheveux, toujours lisse passaient sur son œil gauche par mèche, elle les avait aussi bien mis en valeur par quelques traits de eye-liner bien placé et ses lèvres brillaient sous la lumière.
Elle avait un déguisement digne de ce nom, qui la mettait en valeur. Elle ne paraissait pas vulgaire mais attirait tout de même les regards.
Elle s'installa sur un tabouret (pour les ailes xD) juste à côté de Tristan.
Il allait bien tôt découvrir l'exigeante Cali. Il fallait qu'il ne tarde pas de lui proposer une boisson, et de la complimenter.
Et les baisés ne seraient pas pour tout de suite. Aussi, Cali aimait changer de style, c'est-à-dire qu'une fois elle appréciera le baisemain pour proposer une danse et qu'une autre fois elle vaudra quelque chose de plus "jeune" sans romantisme si vous préférez. Il allait en baver. Mais était ce si cher payé pour être à ses côtés?
Elle ne débuterait pas la conversation non plus. Elle voulait savoir comment il s'en sortirait. Quitte à faire une scène si il n'était pas à la hauteur.

Des surprises? Maintenant qu'il était au courant cela réduirait la violence de sa réaction de quelques centième d'intensité (oui bon, la façon de l'exprimer n'est pas ca mais bon xD). Et l'élection du plus beau couple de la soirée? Lucas ne savait même pas si "leur" couple faisait parti des couples possibles. C'est à dire que comme c'était à moitié secret...
Lucas ne s'arrêta de se prendre la tête pour des choses si futiles.

Mélina alla se quérir de la nourriture à sa façon et Lucas ne se gêna pas pour se servir. Mais avant de manger de ces friandises, il eut la "courtoisie" de nourrir sa vamp'. Il lui fit donc manger un des trucs du panier. Ensuite il se servit. Lui aussi avait faim ^^".

- Comme si j'étais du genre à être responsable d'actes répréhensibles...

Lucas savait très bien qu'il ne mériterait pas de traitement de faveur de la part de Mélina, ou alors un peu. Mais Lucas s'en fichait pas mal de se faire enguirlander par Mélina si besoin il y avait. ENfin disons qu'il ne voulait pas non plus se faire punir par Mélina et qu'il ne voulait pas se faire passer pour un petit imbécile l'embêtant mais il ne changerait pas son attitude habituelle.
Et puis de toute façon il ne désirait pas spécialement mettre le bazar dans la fête. Pour l'instant il était calme et rien ne pouvait le transformer en dangereux meurtrier.

Il regarda autour de lui. Il aperçu la fille qui s'était fait attrapé par Mélina en compagnie d'un inconnu. Orwalle accompagnée d'un autre inconnu, et un inconnu avec une fille qu'il avait croiser.
*Je me rends compte à quel point je ne connais pas grand monde...*
Lucas n'allait pas près des autres de son propre chef, et donc cela réduisait ses connaissances.

- Tu ne sais pas si Lou recherche des candidats pour un quelconque poste?
Lucas avait posé la question sans vraiment s'en rendre compte. Mais en fait il y réfléchissait depuis un petit temps déjà : il n'avait plus grand chose à apprendre. Et rester élève était un peu inutile. Il ne voulait pas quitter l'île puisque Mélina y résidait et qu'il n'avait pas l'argent necessaire pour s'acheter un petit studio dans l'île voisine. Le problème était qu'il n'était pas forcément du genre à être quelqu'un de bien pour représenté l'autorité.

*C'est une bête question...*

{bon ben je savais pas trop quoi mettre donc voila ^^" c'est pas terrible (beaucoup de remplissage...)]

- Comme si j'étais du genre à être responsable d'actes répréhensibles...

"Точно."(1)

Après tout, Lucas était bien connu pour ses capacités à faire des embrouilles. Et quand même, il était particulièrement doué pour s'énerver pour un rien, garçon très impulsif, et d'une insolence à toute épreuve - elle se souvenait encore de ce qu'avait donné son premier cours... Enfin bon. Espérons que ça ne recommence pas pour une raison x ou y. Elle prit une friandise du panier apporté par Lucas et réclama un nouveau verre auprès du satyre, qui hocha la tête et lui servit trois shoots de vodka. Claire, belle, avec une étiquette couverte de caractère cyrillique, c'était de la bonne vodka russe, et pas de ce pétrole qu'on servait dans d'autres pays.
Hop, elle prend un shoot, le porte à ses lèvres, le vide d'un trait. Aaaah... C'était bon. Ses yeux se posèrent discrètement sur Lucas, son ombre faisant aussi le tour de la salle. Elle connaissait tout le monde, au moins de nom. Bon professeur, elle en avait suivi plus d'un par ci par là, et en avait vu à ses cours, ou en avait puni. Aaah... Les joies du pouvoir.

Ses yeux cessèrent d'être partout à la fois à la question du jeune garçon. Si Lou recherchait du monde? Mélina, son deuxième shoot au bout des doigts, se fit songeuse.

"Garde forestier, surveillant, professeurs dans diverses matières... On recherche toujours du monde, il n'y en a jamais assez pour gérer des demi-dieux."

Elle esquisse un vague sourire. Entre ceux qui faisaient peur, ceux qui faisaient tout exploser, ceux qui s'amusait à laisser leur pouvoir non maîtrisé... C'était bien du boulot qu'on avait là. Les professeurs faisaient quand même le plus gros, quoiqu'on en dise, à les surveiller à droite et à gauche en quasi permanence...

"Pourquoi cela? Tu voudrais cesser d'apprendre et obtenir le pouvoir de punir tout le monde? railla-t-elle doucement, sans boire son deuxième shoot."

Lucas surveillant... Ah ! Quelle bonne blague ! Il serait encore moins discipliné que les gamins qu'il devrait surveiller ! Garde-forestier? Huhu, pour déclencher une guerre contre les centaures? Non, actuellement, elle ne savait pas trop où Lucas pourrait travailler pour l'école sans créer de catastrophe, en fait...

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(1)Justement.

[ table noir d'encre ]

Quittant la piste de danse, se laissa entraîner par Alexandre vers les places assises. Elle avait soufflé vaguement un oui en réponse à sa question, et voilà qu'elle se retrouvait à ne pas savoir où s'assoir. Mais qu'est-ce qu'avaient les tables à toujours être bondées dans cette école ?
Il restait deux places au bar, mais on allait éviter de déranger Mélina et Lucas. Orwalle entraîna son cavalier vers la seule table où il restait des places, avant de reconnaître ses occupants. Elle se figea.
Avant d'étriper Tristan, elle se contint et approcha des deux jeunes gens, un sourire au visage.

- On peut s'assoir ?

Elle paraissait avoir tout oublié de l'incident du réfectoire, qui commençait d'ailleurs à dater. Elle s'était résignée à la perte de son couteau et ne fit pas de remarque dessus. Au fond, elle voulait bien repartir sur de bonnes bases avec ces deux-là, pourvu qu'ils la laissent faire.

La russe profita de l'occasion pour détailler les magnifiques costumes de ses interlocuteurs. Face à a, sa perruque de serpents et sa robe noire faisaient pâle figure. Et eux semblaient si sûrs de leur charme... Elle se sentait si jeune, face à des personnes ayant déjà aimé.
Elle avait beau avoir vécu de quoi remplir facilement trois vies entières, elle était totalement inexpérimentée en matière d'amour et de relations sociales.
Elle n'aimait pas les gens, ce troupeau de mouton qui passait dans la rue, sans prêter aucune attention à la fillette transie assise sur le trottoir. Le senseï, la seule personne qui l'avait aidée, était mort, par sa faute, pensait-elle.

[table noire d'encre]

Il avait les lèvres encore chaudes du baiser qu'il venait d'échanger avec elle. Son coeur battait à toute allure. Oui, Alexandre, dix neuf ans, était sur un petit nuage. Il entraine Orwalle jusqu'aux tables, avant de s'apercevoir que... Arf, y'a du monde partout. Alors c'est elle qui l'entraine, main dans la main, vers la table noire, où il y a encore des places.
Il ne connaissait ni l'un, ni l'autre. Mais, en bon mâle plein d'hormones, il bloqua sur Calista. En fait, il bloqua quelques secondes, juste sur la belle et merveilleuse créature, avant de serrer la main de sa nouvelle petite amie. Cette fille était belle. Mais elle n'avait absolument aucun charme. Orwalle était peut-être moins parfaite, physiquement, mais elle avait ce petit côté irrésistible qui l'avait fait craquer.

Ses yeux se posèrent ensuite sur le garçon. Tiens, il était dans son bungalow, ce mec. Il ne connaissait pas son parent divin, mais il connaissait sa tête - c'était déjà ça. Attendant la possibilité de s'asseoir, il résista à l'envie de se balancer sur ses pieds, comme ça lui arrivait souvent, et se passa la langue sur les lèvres, essayant de ne pas poser à nouveau ses yeux sur la belle créature sans charme.

[pas long mais rien à dire]

[qu'est ce que vous avez tous à la critiquer tout le temps? ^^]

Avant même que Tristan et Cali ait eu le temps de se saluer, voilà qu'Orwalle et un garçon vinrent s'incruster. Cali reconnu Orwalle directement et porta quelques milième de secondes à peine, son regard sur le jeune homme qui l'accompagnait.
Mouais.
Elle eut un sourire avant de répondre :
- Bien sur.
ELle se doutait que Tristan n'était pas du même avis, mais d'un autre côté, il n'aurait pas dur à les faire partir.
L'ambiance allait être froide. Et Cali allait devoir parler et donc ne pas respecter une de ses règles. Ils étaient vraiment embêtants ces deux enquiquineurs !
- voici Tristan, moi c'est Calista... et Orwalle tu me présentes ton cavalier?

Calista avait bien fait attention de ne montrer aucune attirance envers ce dit cavalier pour plusieurs raisons. Tout abord, elle tenait à ce qu'Orwalle ne l'étripe pas, ensuite car Tristan était à côté et pour le début au minimum, elle préférerait être discrète, et pour terminer, il ne l'interessait pas. Elle avait déjà une foule de garçon en tête par exemple : viggo, juan, et quelques autres encore. Pour celui ci, elle attenderait peut être fin de soirée, et encore.
Autant éviter toute animosité en ce doux début de soirée. Calista interpella un satyr qui osa s'approcher.
- Vous voulez boire quelque chose?
Cali attenderait qu'ils aient tous fait leur commande poru terminer avec la sienne : politesse. Elle prit négligeamment un bonbon en attendant qu'ils passent commande.

Alexandre s'était crispé un instant en voyant Cali. Sa cavalière l'avait bien sentit, la main s'était crispée sur ses doigts. La jeune fille fit semblant de rien, adressant un sourire à Calista lorsqu'elle leur avait dit de s'asseoir. Elle l'aimait bien, au fond, cette fille d'Aphrodite. Une belle hypocrite, oui, mais plus que cela. Sa vie n'avait pas du être toute rose, mais elle parvenait à garder le sourire. La russe lui vouait du respect. Le minimum syndical, mais tout de même. Orwalle ne sous-estimait pas les gens, ce qui ne lui avait jamais valu de mauvaises surprises. Calista était rusé, jolie. Une vraie rivale, mais la russe refusait de se laisser entraîner dans un combat dont elle sortirait probablement perdante. Et puis, Alexandre s'abstenait de baver devant la fille d'Aphrodite, donc on allait pas se la mettre à dos.

Orwalle s'assit donc, en face de Calista, et refusa poliment une boisson. Elle n'avait pas soif et ne comptait pas rerenverser le diabolo kiwi sur Alex. Une fois évitée de justesse suffisait. Ah, mais c'était que Cali voulait connaître le nom de son cavalier. Bon, on allait être gentille et parler poliment. Et avec le sourire, s'il-vous plaît.

"Alexandre, je te présente Calista et Tristan."

La jeune fille s'était tournée vers son cavalier, le regardant dans les yeux de cette façon qu'ont les amoureux.